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Le blog de Mariam de Sainte Cécile

Le Voyage Initiatique d’ Églantine

16 Juin 2014 , Rédigé par Mariam de Sainte Cécile Publié dans #Contes-Histoires-Faiéries

1er Les Retrouvailles

Le conte débute ainsi:

Un jour ou la roue du destin s'était posé au cœur de la forêt des monts enchantés, près de la maison d ' Églantine Eauvives, il advint ce phénomène : tout fut transposé sur un plan éthérique...

La caresse d'un rayon de soleil vient se poser sur le joue d' Églantine, qui battit des cils et s'éveilla, surprise de se sentir légère comme une plume , comme si elle pouvait battre des ailes et s'envoler, voilà que je me prends pour un oiseau maintenant pensa t' elle et glissant sur le parquet de chêne , sentant bon la cire d'abeille , Églantine poussa vivement les volets de sa petite main vive, c'est alors qu' éblouie par sa grâce merveilleuse, elle la vit au bord de l'eau semblant attendre son éveil...

Églantine sentait son cœur battre à tout rompre dans son corps, elle percevait le cheminement de ses pensées comme une onde vivante et ondoyante en elle mais en plus, elle avait cette sensation, si pure, si fluide de pouvoir percevoir en même temps tout ce qui se trouvait autour d’elle comme si elle était, elle, en plusieurs dimensions et que toutes vibraient ensemble à l’unisson, son regard pensée si plein de la belle image embrasa son cœur. Oh tu es belle, je suis rempli d’amour pour toi …

A peine le ressenti de son sentiment exprimé, la réponse lui parvint distinctement par un son émis d’une voix cristalline : je t’aime aussi !

Le corps d’ Églantine entendait le bruit de la cascade pourtant assourdissant, les oiseaux chantant à tue tête...

Elle est à trente mètres de moi, je l’entends comme si j’étais à coté d’elle ? le corps éthérique d’ Églantine répondit : oui et moi je sens son odeur ,je vibre avec elle … et nous dirent les corps lumières, nous vibrons en harmonie, en syntonie avec elle, car nous pouvons être nous ou bien être elle ...et minute dit la voix de chair d’ Églantine … moi je m’y perds…

Ce que j’aimerais pouvoir t’approcher fut la pensée suivante. Viens ma belle enfant ,viens près de moi, cet espace de nature est parfaitement protégé des pollutions humaines ,ne sens- tu pas les ajoncs se gorger des premiers rayons du soleil, les cailloux de la rive briller de mille feux, l’onde joyeuse, couler libre et heureuse en bullant de reflets d’arc en ciel, vois venir sous la ramée des arbres, les caresses des feuilles vertes bruissantes de gouttes de rosée, elles se réjouissent d’être, simplement sans chercher à paraître…

Églantine suivi l’élan de sa pensée ...rejoindre sa belle amie... ainsi sa pensée fut instantanément porteuse de son acte, son cerveau trop enclin au conditionnement humain n’avait pu intervenir , court-circuiter le contrôleur !

Maintenant sur la berge, elles étaient côte à côte , Églantine était tout de même beaucoup petite par sa taille physique que son amie.

Les yeux émeraude d’ Églantine se miraient dans les yeux d’or de son amie ,des yeux couleur de miel ou de soleil si lumineux, qui exprimait en Églantine quelque chose d’indéfinissable mais qu’elle savait connu d’elle, oui quelque chose qu’elle cherchait depuis toujours mais qu’elle avait juste un peu oublié, depuis toutes ses années sur la terre…Soixante- dix ans déjà à l’horloge terrienne…

Un grand vent radiant cosmique balayait les débris des expériences de vie d’ Églantine , comme pour les dépoussiérés afin de ne garder que le vivant, voir même l’essence du vivant… Fugace une pensée écervelée se faufila à une allure vertigineuse, elle déploya ses ramifications intensives et intempestives, colonisant l’attention de façon impérative… comme les huiles essentielles à partir des plantes naturelles d’ailleurs on dit, bio si bien que…

STO OOOOOP ! …C’est ce savoir qui avait fait aimer les plantes à Églantine… une secousse d’incompréhension paralysa Cervolent qui glissa mine dépitée vers sa muselière, puis derrière ses crochets agrippeurs, en sourdine, il continua à susurrer quand même… ce corps est mort … Houlà… au secours ! je vais disparaître à moi à l’aide Copain égo… réveille- toi nous sommes en danger !

Quelle cruche !dit Églantine, il a peur ce bêta : allez tiens toi tranquille, c’est juste une expérience hors norme.

Oh pardon, dit Églantine percevant l’impact des mots non appropriés, je veux dire, une expérience inhabituelle pour ce corps.

Bon alors , on rêve dit Cervolent qui veux tout rationaliser.

Non plus, nana na nère, répliqua éthérique, il me semble que nous expérimentons un nouveau prototype de vie sur la terre, gros balourd !

Attends , PAS POSSIBLE ,le corps est trop vieux dit Cervolent.

Que nenni mon tout beau du Con, enregistre ce paramètre !

Nous allons co-créer du jamais vu, fait un petite case nouvelle dans ta boîte à cervelle et colle l’étiquette : je ne comprends pas encore mais je me dois en tenir compte , capiche ?

Vouai !réponds Cervolent déboussolé.

Ces deux là sont toujours en train de régler des comptes ou de tirer la couverture chacun pour soi dirent les corps lumière.

C’était devenue presque une habitude, ces règlements de compte entre les différents corps. Cela avait débuté quand Églantine avait compris qu’elle devait travailler sur elle même.

Le corps éthérique avait gloussé d’aise ,il l’avait emmené voir des mondes de fées, de lutins et d’ondines, de maîtres de lumière ,d’anges… si bien que le corps cerveau avait qualifié le corps éthérique de « feu follet de mes deux » il en avait profité pour gonfler son Copain égo mental, si bien qu’ éthérique avait rétréci à pâlir de toutes ses petites particules auriques.

Églantine avait dû lui donner un traitement prânique intensif pendant 6 mois.

Cerveau avait dit à éthérique : tu fais moins le malin spectre blanchi !

Pour être au top de sa génération, il avait dit :S. B ! Maintenant S. B on va se remettre au travail : désherber ,ratisser, planter le jardin, maçonner le mur de la maison, puis trier les haricots de l’hiver dernier, téléphoner à tata Ginette, faire des provisions à la ville et recoudre le manteau d’hiver en laine rouge….

STOOOOOOOOOP ! éthérique ne l’avait pas accepté, il avait déclenché l’artillerie de première urgence à savoir : diarrhée, boutons, maux de tête.

Hein, maintenant, coincé du bulbe, cerveau lent tu vas comprendre ?…non mais ! depuis il le nommait … Cervolent , estimant que le cerveau se prends pour le maître du corps et vu que ce dernier ne voulait pas collaborer avec le cœur en faîte le vrai maître du corps.

Églantine avait dû faire appelle à la Conscience Unitaire afin de ramener la paix en sa maison. Ensembles, elles avaient balayé devant leur porte .

Mais dans les grandes occasions émotives, Cervolent émettait son gré de sel, alors éthérique répliquait recta fissa.

Églantine regardait ces multi-dimensions d’elle même s’ajuster à cette nouvelle découverte d’elle même.

Voilà c’est bon … maintenant… lui dit son amie ?

Églantine humait littéralement l’odeur de son amie en pensant : toutes les parties qui me composent sont utiles, je les aime toutes. je suis une ! ce nouvel état de son être lui permis de voir en conscience.

Oh mon dieu c’est toi ! je te reconnais sous cette merveilleuse apparence.

L’être lumière lui répondit : Oui c’est moi, la dernière fois j’avais une autre forme plus terrestre afin d’être près de toi car même si tu le penses je ne t’ai pas choisi par hasard.

Tu es prête, je t’emmène en voyage. Un voyage tout à fait initiatique qui te permettra de mener à bien la seconde partie de ta vie sur cette terre.

Hé S B ? tu vois je suis et serait encore là !

là ferme ! cervolent, tu gâtes l’espace avec tes pets d’orgueil.

Allons mes amis, du calme, vous allez tous contribuer à l ‘expérience, d’ailleurs la première étape vous concerne particulièrement.

Églantine vibrait de joie d’avoir retrouvé son amie sous cette belle apparence de licorne blanche, elle pensait à la petite pouliche orpheline qu’elle avait recueilli à deux mois et qui pendant six ans avait partagé sa vie, en communication d’osmose parfaite.

Si tu veux, dit la Licorne, tu peux me donner ce nom celui que je t’avais inspiré : Leïla la signification dans les rites soufis est : l’amour divin, il me convient pour l’instant, par la suite tu découvrira que je porte d’autres noms dans d’autres formes.

Autour de la licorne se pressaient de partout des petits êtres féeriques, des ondines jouaient un ballet aquatique, des sylphes sillonnaient les airs créant une symphonie des sphères d’ une douceur angélique, des êtres de feu traçaient des feux d artifices pétillants, des fées papillons aux couleurs chatoyantes voletaient dans la lumière irisée tandis que les lutins toujours pratiquent préparaient bagages et provisions ce qui fit rire toute la confrérie ,vu que cela n’était pas nécessaire.

Un vieux maître Sylvebarbe dit agitant ses impressionnantes ramures: partez tranquille nous veillons sur le lieu, nous attendrons votre retour.

Merci !dire en cœur Églantine et Licorne Leïla.

Viens Églantine, monte sur mon dos, dit la Licorne, nous partons !

Une myriade d’étoiles apparut dans le ciel, trace légère qui se dissipa très vite, ce fut tout ce qui resta ,en quelques secondes terrestre, de l’équipage céleste….

Lire la suite du voyage initiatique d’ Églantine dans :-2-La Remémorance

la maison d'églantine dans les monts enchantés.

la maison d'églantine dans les monts enchantés.

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